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Illusion et responsabilité dans le choix, à l'heure de l'excès d'information

L'abondance de faits, d'informations et de stimuli qui "courent" dans notre vie quotidienne nous donne la possibilité d'obtenir immédiatement des informations et des mises à jour sur tout ce qui nous préoccupe - ou non - et qui constitue des éléments cruciaux de la réalité que nous façonnons.


Cet accès à l'information nous permet de choisir les outils qui nous permettront de façonner notre substance morale, en fixant pour nous-mêmes le signe du résultat, les conséquences de son utilisation et, en fin de compte, le caractère et la personnalité que chacun exprimera à travers elle.


L'observation de la société et des opinions qui y sont exprimées soulève la question de savoir si notre exposition à ce grand volume d'informations a le potentiel de nous conduire vers notre progrès personnel, en nous éloignant des chaînes de l'ignorance ou, au contraire, si elle est capable de renforcer notre dépendance à l'égard de ces chaînes, en nous enfonçant dans des ténèbres plus profondes.


En fait, il ne peut y avoir de vision universelle de la question et d'extraction d'une conclusion unique ou absolue à ce sujet. Prétendre que la surinformation engendre l'illusion et qu'en fin de compte notre exposition à une variété et à une multiplicité d'informations est une chose négative serait une injustice injuste au regard des formidables progrès qui ont été réalisés dans nos vies et dans l'humanité en général grâce à l'immédiateté et à l'accès à la connaissance.


L'individu est capable de déterminer les résultats qui se produiront dans sa vie et son tempérament malgré l'"inondation" de grands volumes d'informations et, à cet égard, le degré de développement de la conscience jouera un rôle important. Plus précisément, en réalisant ce qui précède, il comprendra qu'il est capable de filtrer et d'utiliser à volonté toutes les réalisations plutôt que d'être utilisé par elles.

"La liberté est synonyme de responsabilité", dit le lauréat du prix Nobel, l'écrivain irlandais George Bernard Shaw. Chaque être humain est donc libre et responsable de choisir ce qu'il reçoit. Il est en même temps responsable de ce qu'il donne en retour, pour la formation de la société et d'un monde meilleur. C'est peut-être pour cette raison que le discours de l'auteur poursuit en affirmant que cette responsabilité "[...] beaucoup de gens l'ont et en ont peur". Mais le résultat de l'attitude de chacun d'entre nous - avec courage ou avec crainte - est aussi l'héritage que nous laisserons aux générations futures. En ce qui concerne le choix des sociétés que nous laisserons aux générations futures, "l'homme est la mesure de toutes choses", comme l'a suggéré le fondateur et principal théoricien du mouvement surréaliste, l'écrivain français André Breton.



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